Prendre soin de ses tatouages

Jérémy Bourgeois, mixologue de profession (la mixologie désigne l’art de la création de cocktails), a autant de tatouages que d’années de vie au compteur. À 37 ans, ce créatif avide de découvertes, de rencontres, aime penser le tatouage comme un grand terrain de jeu.

« Quand tu as autant de tatoos, bien s’hydrater en buvant de l’eau et hydrater sa peau est essentiel, pour qu’ils cicatrisent mais surtout pour qu’ils vieillissent bien. À certaines périodes, ils peuvent démanger, en fonction des saisons, de l’humidité ou même de la qualité de l’eau que j’utilise.»

En effet, la peau fraîchement tatouée est sensible aux rayons UV : toute exposition est à proscrire les premières semaines, sans compter que le soleil accentue le risque de brûlures et empêche une bonne cicatrisation. Sous l’eet de la chaleur, les croûtes protectrices risquent de se décoller et la coloration peut s’atténuer. L’excès de sueur est également un facteur d’infection. Pour protéger au maximum ses tatouages, l’application généreuse du Baume Magique permet d’assouplir les tissus, de protéger la peau et de soulager les démangeaisons et les rougeurs. Ses 4 ingrédients de la ruche sont de véritables accélérateurs cellulaires et sont capables de désinfecter la peau tatouée, tout en la cicatrisant (grâce notamment à la teneur en gelée royale du baume).

Une personne belle est capable de s'amuser de tout « On est beau, quand on s'assume »

« En raison du traitement Roaccutane qui m’a été prescrit quand j’étais jeune, pour mon acné, j’ai toujours les lèvres extrêmement sèches.»

Ce traitement entraîne des effets secondaires quasi-sytématiques sur la peau et les muqueuses : sécheresse, lèvres gercées, démangeaisons...

La cosmétique aussi est pour Jérémy un grand laboratoire d’expérimentation. Prendre soin de lui fait partie de sa nature, une manière de se faire du bien. C’est aussi un fanatique d’exfoliation : rien que mieux pour faire rimer gommage et plaisir que le savon noir bio de Dermafig à l’eucalyptus. À base d’huile d’olive et enrichi en huile de pépins de figue de Barbarie, il s’utilise comme un nettoyant classique et dépose sur la peau une ne pellicule qui la protège et la rend douce. Une liste réduite d’ingrédients, et uniquement du naturel. À utiliser (sur des tatouages cicatrisés, cela va sans dire) avec le gant en Kassa traditionnel pour se transformer en pacha des hammam.

« Quant à la manucure, j’essaye d’y aller une fois par mois, ça vient de mon grand-père qui était toujours très précieux et apprêté... Je tente souvent des couleurs inédites ou des motifs qui sortent du lot. Les mains, dans mon métier, c’est un "ice-breaker", ça fait fondre la glace, ça fait parler (rires). En plus c’est pratique, on se souvient de moi. »

Sa définition de la beauté vraie?

« C’est quelqu’un qui s’amuse de tout, sans a priori. On est beau quand on s’assume.»